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Les Délires Saisons 1 et 2

Les Délires Saisons 1 et 2
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Les Délires Saisons 1 et 2
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14 septembre 2007

Préambulerie

Ceci n'est pas un blog.
Enfin si. Mais non.
Finbon, je m'explique.

Avant que de raconter mes délires sur Canablog, j'avais officié sur une autre plateforme. Pendant deux ans. Soit quelque 160 notes publiées au fil des jours.

D'ailleurs, depuis que j'ai posé mes valises de blogueuse chez Canalblog, début 2007, j'y fais régulièrement référence. En effet, plusieurs de mes notes Canalbloguesques pointent vers leurs petites soeurs de u-blog.

Mais cette semaine, j'ai reçu une lettre plutôt désagréable :

Comme vous le savez peut-être, Six Apart, la société éditrice de Ublog a lancé il y a quelques mois un service de blogs gratuits nommé Vox. (…)
Depuis 4 ans, les développements sur TypePad puis maintenant sur Vox ont été incompatibles avec le fait de faire évoluer U-blog, conçu sur une technologie totalement différente de nos autres services.
De ce fait le service s'est lentement dégradé, et la qualité que vous étiez en droit d'attendre n'est plus au rendez-vous depuis longtemps. De nombreuses pannes ces derniers mois ne vous ont probablement pas échappé.
Nous ne souhaitons pas continuer à opérer une plateforme de blog dont la qualité n'est pas à la hauteur de nos attentes respectives.
En conséquence, nous avons décidé de fermer prochainement le service U-blog (...).

Si, si, elle est désagréable, cette lettre. Oh, peut-être pas sur la forme, mais la perspective de perdre ces deux ans de blogage ne me met pas spécialement l'esprit à la joie et à la fête. On pourrait même dire que ça m'a fichu carrément le bourdon. Et zoum zoum.

Non, vraiment, cette idée me rendait par trop mélancolique. Alors, j'ai décidé d'entreprendre un grand plan de sauvetage. D'où la naissance de ce blog alternatif.

C'est un boulot monstre de tout transférer ici - Canalblog a bien des qualités, mais pour ce genre d'activité, il n'y a que l'huile de coude qui fonctionne vraiment. Et j'ai entrepris de transporter mes chères vieilles notes à grands coups de copier/coller, sans oublier d'inclure les commentaires de l'époque. Ca va donc prendre un certain temps, pendant lequel ce blog se verra complété au fur et à mesure, en fonction de mon temps et des besoins du blog "officiel". Tout devra toutefois être terminé d'ici fin octobre, date officielle de la fermeture de u-blog - paix à son âme.

Pendant que j'y pense : pour les commentaires, je m'efforce autant que faire se peut de reproduire les e-mails et les liens vers les blogs des signataires. Par contre, malheureusement, la chronologie est définitivement perdue : la date des commentaires sera celle à laquelle je les aurais intégré à ce blog de secours.

Un dernier point : ce blog n'est pas destiné à évoluer davantage.

Si vous arrivez ici, c'est soit un hasard googlesque, soit que vous avez suivi un lien depuis mon blog "officiel". Quoi qu'il en soit, vous êtes les très bienvenus.Bye_Bear

Mais n'attendez pas de nouvelles notes en ces lieux. Si vous souhaitez continuer à suivre mes Délires, je vous donne rendez-vous ici. En espérant vous y retrouver nombreux.

Babouilles à tous, et enjoy !

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17 janvier 2007

Ce n'est qu'un au revoir

Ca fait un peu plus de 2 ans que ce blog existe, avec des hauts et des bas certes, mais tout de même. Et je me suis beaucoup amusée à rédiger toutes ses notes. Mais aujourd’hui, voilà, c’est fini...


Mais qu’est-ce que je raconte, moi ?!!


Aujourd’hui, les Délires de Ferdie l’Oursonne déménagent. Nouvelle année, nouveau chez-moi. Mes meubles et mes cartons y sont déjà entassés, n’attendant plus que d’être rangés à leur place.

U-blog, c’était très sympa, et ce n’est pas sans une petite larme à l’œil que je quitte les lieux. Mébon, là-bas, ça a l’air pas mal du tout aussi. Venez donc m’y rendre visite ! Vous y serez toujours les – très ! – bienvenus.


Et pour pas partir comme ça, sur la pointe des pieds, je vous ai préparé un dernier petit Délire. Merci à Pettittoutmimi (un ancien ublogueur lui aussi), de m'avoir soufflé, il y a quelques semaines, l’idée de ce jeu. Il s’appelle : les Musiques de votre vie. A l'époque, j'y avais joué avec PM ; si le cœur vous en dit, vous pouvez aller chez lui consulter nos réponses.


Comment ça marche ? C’est très simple :

1. Ouvrez la bibliothèque de votre lecteur média (Winamp, Windows Media Player, lecteur mp3… à votre convenance)

2. Activez la fonction Lecture aléatoire (Shuffle, Random…)

3. Appuyez sur Play

4. Relevez la chanson choisie par le lecteur et inscrivez-là en face de la 1ère question

5. Appuyez sur la touche Next et inscrivez le titre de la nouvelle chanson en face de la question 2

6. Recommencez les étapes 4 et 5 jusqu’à épuisement des questions


Attention, c’est important ; ne trichez pas, ne mentez pas ! Le hasard fait souvent bien les choses...


Le principe est clair pour tout le monde ? Alors on y va !


Générique d’ouverture : "Unchain my Heart" de Joe Cocker

Unchain my heart, let me go my way

Ah ben tiens, tout de suite on est dans le ton, là. On continue ?


Réveil : "Didi" de Khaled

Ah ouais, ça secoue, ça te move ton body, c’est frénétique, c’est sporadique, c’est…

En plus Didie, ça a été mon surnom il y a quelques années (Ferdie, Didie… si j’en vois un qui rigole, ça va moucher rouge, j’vous préviens).


Premier jour d’école : "Le cimetière des éléphants" d’Eddy Mitchell

Y a des souvenirs quand on les jette

Qui r'viennent sans faute dans les maux d'tête

Nan mais bon, faut pas exagérer non plus, c’était pas si pire l’école !

Tomber amoureux : "Chante" des Forbans

Ouais, c’est vrai ! C’est en chantant qu’on peut me séduire ! Demandez donc à Chéri (l'un des meilleurs chanteurs que je connaisse, bah quoi chuis pas objective sur ce coup-là, peut-être ?), à PM ou à Cityzen (qu'est pas non plus une brêle dans le genre, faut bien l'dire !) !

 

Dispute : "I still" des Backstreet Boys

I still need you, I still care about you

Though everything’s been said and done

Ouais… je ne me dispute qu’avec les gens que j’aime vraiment... et ça ne change rien aux sentiments.


Rupture : "Les cactus" de Jacques Dutronc

Pour me défendre de leurs cactus

A mon tour j'ai pris des cactus

En cas de rupture, surtout si c’est l’autre qui l’a provoqué, je deviens très froide, distante. Autant couper court le plus tôt possible. Si c'est ça, être un "cactus"... Pfffff.

 

Vie : "The Show Must Go On" de Queen

Exactement. Envers et contre tout, quoi qu’il advienne, garder le cap. Au pire, ça ira mieux demain.


Dépression nerveuse : "November Rain" de Guns N Roses

Larmoyant à souhait. Parfait pour atteindre le fond, quand on n’a déjà pas le moral.


En voiture : "America Fuck Yeah" tiré du film (mais peut-on encore appeler ça un film ?) Team America World Police

Rhaaaaa ouiiiiiii ! Ca pulse, ça ! Du pur rock’n’roll énervé, parfait pour conduire à toutes berzingues mon petit bolide !!

Vous aviez aimé les Thunderbirds (les Sentinelles de l’air, ou Lady Penelope, pour les désespérément francophonie-only) ? Vous kiffez l’esprit  South Park ? Vous adorerez ce film.

Flashback : "Some Day One Day" de Queen

So still the cloud it hangs over us and we’re alone

But some day, one day… we’ll come home…

Retour sur le passé… Une période pas jouasse du tout où effectivement, j’écoutais souvent cette chanson. Brian May me susurrait de ne pas perdre espoir, quoi qu’il arrive, ça finira par s’arranger... Il n’avait pas tout à fait tort.


Retrouvailles : "T’en fais pas pour moi" de Axelle Red

T'en fais pas pour moi, non, Mes larmes vont s'assécher

T'en fais pas pour moi, non, Mon âme va se relever

Ca ne ressemble pas vraiment à un retour, mais bien plutôt à un tirage de trait… Ca tombe bien, en général, après une rupture je passe à autre chose.

 
Mariage : "Je reste" de Blankass

Il n'est pas si tard tu sais

On pourrait encore trouver

Un petit rien d'humanité

Je reste pour essayer

Je reste pour sauver ce qui reste (…)

Tout reste à aimer

Si je me marie, c’est que j’y crois un minimum, alors oui, il faut tout essayer pour que ça marche et que ça dure…


Naissance d’un enfant : "Dritte Blind Meuse" de Lucrate Milk

Heu…. Alors là, bonjour le tirage... J’en reste pantoise… Bon, c’est sûr, cette chanson (chanson ?!!), inspirée des 3 petites souris aveugles de la comptine anglo-saxonne, révolutionne quelque peu la berceuse enfantine… Bah finalement, ça me va bien alors !

 

Bataille finale : "One Night in Bangkok" de Murray Head

Alors ça c’est intéressant… Cette chanson est tirée d’une comédie musicale, Chess (Jeu d’échec, pour les non-anglophones). Le tournoi d’échecs en question symbolise grosso modo la guerre froide entre l’Union Soviétique et les USA…


Décès : "C’est trop c’est trop" des Charlots

Heu…. Bon c’est vrai, j’ai tendance à essayer de rire de tout, parfois pour ne pas pleurer. Mais sinon, quoi dire de cette chanson ? Ah si : pour moi, les boîtes de nuit, la drague bien naze, tout cet univers, c’est vraiment un enfer. Plutôt crever que d'y aller (quoi, "j'exagère" ??).


Funérailles : "Viviane" de Michel Delpech

J’étais assis depuis 11 heures sur les marches de l’église…

Je relaçais mes chaussures en attendant

C’est vrai, des funérailles déjà c’est pas très drôle, mais en plus, en général, on attend, on attend, on attend…


Générique de fin : "Never Say Goodbye" par les Communards

Bah non, on va pas se dire au revoir, quand même ? J’espère que vous allez venir me voir, là-bas ! Comment ? ca fait au moins 2 fois que je vous donne l'adresse et vous l'avez toujours pas mis dans vos favoris ?!! Y a de l'abus là ! Allez, je vous donne une dernière chance : c'est là que maintenant, vous pourrez lire mes Délires ! On attend plus que vous pour la pendaison de crémaillère !

Alors je vous dis :

Babouilles à tous

et à très bientôt pour

la suite des Délires de Ferdie l'Oursonne !

 

22 décembre 2006

Noël, que du bonheur

Ouééééééé ! Plus que 2 jours avant Noël !! Youpiiiiiii !!

Hein ? Mais non, je ne suis pas malade. Mais non, je n’ai pas changé d’avis depuis l’année dernière, où je râlais que Noël et les fêtes de fin d’année c’est casse-bonbons. Mébon, quelques jours après cette diatribe, j’avais pris la bonne résolution, si vous vous en souvenez (et si vous vous en souvenez pas, vous pouvez toujours vérifier là), d’adopter une attitude po-si-ti-ve.

Donc, po-si-ti-vons.

C’est bientôt Noël, avec Noël arrivent les cadeaux du même nom, et avec lesdits cadeaux, la possibilité de gagner des sous !

Bah si, quoi ! C’est même la SOFRES qui le dit :

L'esprit de Noël en vente sur eBay - CBNews, 22 décembre 2006
Selon une étude TNS/Sofres réalisée pour eBay, 15% des internautes français revendront leurs cadeaux de Noël dès mardi matin. Ce qui était jusqu'à présent une pratique inavouable est en passe de devenir un phénomène de société puisque l'an dernier, ils n'étaient en effet que 7% à se débarrasser des cadeaux qui ne leur plaisent pas ou qu'ils avaient déjà. (…) Les vêtements (47%), les CD (43%) et les DVD (34%) sont les cadeaux les plus revendus. (…)
Toujours selon cette étude réjouissante, 4 internautes sur 10 déclarent qu’il leur arrive d’acheter volontairement des cadeaux de Noël qui ne leur plaisent pas ou pour lesquels ils ne veulent pas dépenser beaucoup d’argent. (…)

Ah ben je ne vous félicite pas, Mesdames-Messieurs les internautes ! Il est beau, l’esprit de Noël, tiens…

Rhazut, on avait dit qu’on râlait pas, cette année…. Allez, on se reprend… Pos-pos-pos... po-si-ti-vons !

Cette année, donc, on va faire du soir de Noël le plus enthousiasmant, le plus ébouriffant, le plus … le PLUS, quoi ! de tous les réveillons. Et pour ce faire, hop ! un p’tit coup de main de nos amis les Gibis (qui, en matière d’ébouriffage, sont décidément les champions of ze world) :

Le magasin Harrod's lance la glace aux choux de Bruxelles pour Noël - jeudi 21 décembre 2006
LONDRES (AFP) - Le grand magasin de luxe londonien Harrod's (…) a lancé pour Noël une nouvelle glace aux choux de Bruxelles.
La glace aux choux de Bruxelles qui s'ajoute à de nouveaux parfums comme la glace dinde et canneberges, et la glace au Christmas pudding, permettent de composer un menu de Noël exclusivement glacé.
Cette glace aux choux de Bruxelles, avec un léger goût de noix, peut être consommée entre deux plats ou en dessert, a suggéré Andre Dang, un porte-parole de Harrod's. (...)
"Ce n'est pas forcément une idée nouvelle. Une recette comme la glace au camembert date de 1800, mais maintenant elles sont à nouveau en vogue", a-t-il relevé. (…)

La glace au camembert, hein ? Si maintenant les British nous piquent nos (mauvaises) idées, où va-t-on, je vous le demande ?

Bon, perso c’est vrai, j’adooooore les choux de Bruxelles. C’est tout petit, tout vert, tout mignon, à croquer… miam ! Mais… en glace ???? Chuis pas vraiment sûre, là…

Oh là, là ! Mais c’est pas possible, ça, que j’arrive pas à m’empêcher de râler ! Chassez le naturel, il revient au galop ! Allez, mon Oursonne, un p’tit effort que diable ! Maintenant, je n'veux plus jamais renoncer à la positive attitude...

Oups ! décidément, si je râle pas, c'est que je cite des chansons complètement... heu... la honte... toutes mes ponfuses…

Bon allez, pour me faire pardonner tous mes râlages, mes coups de gueule, ma mauvaise foi permanente, mes mauvais goûts musicaux, voici une p’tite vidéo que je trouve trognonne (bah oui, j’adore Crazy Frog et l’Annoying Thing !). C’est cadeau !

NOYEUX JOEL A TOUS !!!!!

PS : si vous êtes venus sur ce post attirés par son titre en espérant me voir causer d’Ilona Mitrecey, vous devez être déçus… Alors, voilà, juste pour vous, cliquez là. Joyeux Noël à vous aussi.

15 décembre 2006

Tricher n'est pas jouer (même sous le sapin)

Les zamis, l’heure est grave.
Vous n’êtes pas sans ne pas l’ignorer, l’échéance fatidique approche à grands pas : dans 10 jours, c’est la belle nuit de Noëeeeeel, la neige étend… (oui bon, on peut toujours rêver, hein).

Je ne vais pas vous refaire une diatribe sur la course aux cadeaux - trop facile, tout le monde le fait, et moi la première, déjà l’année dernière et aussi il y a 2 ans. Donc, non. Cadeaux il faut, cadeaux il y aura, c’est une galère, tout le monde le sait et faut faire avec.
Non, non, non.

Cette année, nous allons la jouer un peu plus sociologique. Parce qu’en fait, le seul intérêt dans les cadeaux, c’est juste AVANT qu’on les ouvre. Non parce qu’après, l’effet de surprise ne joue plus et que dans 80% des cas (© Pettittoutmimi, qui m’a tout appris en matière de balançage de chiffres ne reposant sur aucune réalité statistique), on se retrouve face à un truc immonde, pas mettable ou en cas de grande chance juste totalement inutile et qui encombrera les étagères de la cave.

Mais AVANT… on se retrouve face à face avec un très zouli paquet, avec de jolies couleurs, des trobô motifs (bonhommes de neige, petits papas Noël kromignons, j’en passe et des plus gerbants), et des milliards de kilomètres de bolduc. Tout excités par la perspective du déballage et par l’angoisse de la découverte : mékesske ça peut bien être ???

La plupart d’entre nous attend donc très fébrilement le 24 décembre au soir (ou le 25 matin pour les moins chanceux) pour se précipiter au pied du tapin de Noyel, se jeter tous ongles et dents dehors pour arracher le papier cadeau et découvrir enfin l’objet mystère.
La plupart, j’ai dit.

Parce que pour certains, cette attente est tout bonnement insupportable :

Vous trichez pour deviner vos cadeaux? Vous n'êtes pas seul - jeudi 14 décembre 2006
NEW YORK (Reuters) - Vous ne pouvez pas résister à la tentation de jeter un coup d'œil rapide à vos cadeaux avant le 24 décembre ? Vous n'êtes pas le seul puisqu'un adulte sur cinq tente de deviner ses cadeaux avant d'avoir le droit de les ouvrir, selon une étude américaine. (…)
Les jeunes de 18 à 34 ans sont ceux qui ont le moins de contrôle sur eux-mêmes, 32 % d'entre eux secouent les paquets cadeaux ou tentent les ouvrir avant l'heure, contre 12 % des 35 ans et plus.

C’est quand même pas bien malin, vous trouvez pas ?

Petit a, secouer un paquet cadeau, ça risque d’abîmer ce qu’il y a dedans. On ne sait jamais, hein, les gens peuvent toujours avoir l’idée de vous offrir quelque chose qui casse…
Petit b, tenter de l’ouvrir : je sais pas vous, mais moi à chaque fois que j’ai essayé (ben oui, les oursons, surtout avant l’âge de 10 ans, c’est trop curieux) ben ça c’est vu ! J’ai jamais réussi à déscotcher c’te fichu scotch sans arracher le papier en dessous, ni à refaire soigneusement le paquet dans les plis d’origine ! Grillée !
Petit c, si jamais le cadeau vous plaît pas, vous êtes assuré de tirer la gueule plusieurs jours avant Noël, et du coup, les gens vont s’en rendre compte. Et comme il n’est pas question d’avouer qu’on a triché (rhooooo, pas bô ça)…

Bon d’un autre côté, savoir à l’avance que le cadeau amoureusement choisi ne vous plaît pas, ça permet de se préparer psychologiquement et donc de ne pas trop tirer la gueule lors de l’ouverture officielle ! Tout bénéf' pour la fameuse trêve de Noyel et la paix autour du tapin mentionné plus haut.

Finalement, c’est peut-être un geste à accomplir dans l’intérêt des familles…

Finbonbref… Si vous vous trouvez dans la peau de celui qui offre le cadeau-qui-craint (ou même le cadeau-super-top-qui-va-faire-trop-plaisir, restons optimistes), et si vous souhaitez ruser celui qui est censé ne pas l’ouvrir avant le jour J mais qui va tout faire pour le faire quand même, une grande spécialiste a réfléchi pour vous. Voici donc ses conseils, selon Reuters (même lien que précédemment, hein, j'vais pas vous le linker à chaque fois, non plus) :

*Placer les paquets des enfants hors de leur portée.

*"Déguiser" ceux des adultes.

*Pour tromper les tricheurs les plus avertis, utiliser par exemple la boîte d'un appareil électronique n'ayant rien à voir.

*Si vous placez une petite boîte dans une plus grande boîte, vous pouvez également réduire les tricheries.

© Christine Fritsch, spécialiste en emballages cadeaux et auteur du livre "Emballer ses cadeaux avec talent" (in engliche in ze texte)

Mouais… Ben moi j’dis c’est pas gagné.

Allez, bon courage et joyeux Noël à tous !

20 novembre 2006

Cityzen reporter chez les Beaujolais-addicts

Je suis balaaaaaa-deuh ! Complètebent balaaaaaa-deuh !
Cobbe quand ba bère sortait le soir
Et qu'elle be laissait seul avec bon désespoir

Oui, enfin, non. Enfin si : je suis vraiment malade, et ça m’énerve. C’est bien la peine de prendre soin de soi, de boire des litres de jus d’orange et de s'enrouler dans son écharpe dès qu’on met le bout du nez dehors, si c’est pour tousser, crachoter, avoir le nez bouché, la tête qui tourne et la gorge en feu.
Bref : malgré toutes mes précautions, je suis malade. Grrrrrr. Et comble d’infortune, je suis aphone. Ca a bien fait rigoler Chéri qui m’a carrément appelé "Monsieur" quand je lui ai téléphoné pour le prévenir. Message personnel : Chéri, t’es pas drôle. Tu me refourgues tes virus et tu te fous de moi en prime. Vraiment c’est pas fair play.

Bref (quoi, j’l’ai déjà dit ? on m’cherche là, ou bien ?), chuis très remontée. Bah oui parce qu’avec tout ça, il n’était plus question de sortir et que jeudi, pourtant, c’était jour de fête... l’arrivée du Beaujolais nouveau ! Moi qui me faisais toute une joie d’aller au petit bar repéré en début de semaine pour goûter, déguster, siffloter quelques verres en toute convivialité avec d’autres adeptes de cette cuvée 2006. Pffff. Déception, frustration, et tout ce genre de choses.

Heureusement qu’on a des amis dans la vie. Et mon vieux pote Cityzen a eu pitié de sa petite camarade toute patraque. "Allez Ferdie, t’inquiète, moi aussi j’ai prévu d’aller goûter le Beaujolais nouveau, je vais tout te raconter, un peu comme un envoyé spécial, un correspondant de guerre, donnez-moi le prix Pulitzer !"

Alors, voici pourquoi, aujourd’hui, je lui cède la parole. Cityzen, à toi de jouer…

"Bon ben, lecteurs de l’Oursonne, bonjour, c’est Cityzen qui vous parle en direct de l’endroit de mon secteur où on déguste le Beaujolais nouveau. Il est quoi…. 20h15 et déjà, on a une ambiance du tonnerre avec un vrai DJ qui d-jise et un buffet que je vous raconte même pas. Je me trouve au milieu d’une cinquantaine de personnes tout aussi excitées que moi à l’idée d’enfin tremper nos lèvres et d’arroser nos papilles."

Cityzen, vous m’entendez ? Ici Ferdie, depuis les studios. N’en faites pas trop, cher ami, et reportez-nous donc les événements le plus objectivement possible, je vous prie.

"Oui, Ferdie, je vous reçois… Ahhh… on me tend un verre rempli du divin Nectar - méga désol’ Ferd’ - de quelques centilitres de la cuvée 2006. Première impression : il est…. rouge !"

Oui, Cityzen, ça on s’en doutait un peu, tous les ans il a cette couleur, c’est un peu normal. Alors ?

"Hé bien, le DJ a lancé une nouvelle série de morceaux tous plus endiablés les uns que les autres, petits et grands s’élancent sur la piste et…… ZUT !!!! L’un des danseurs, dans un déhanché digne du grand Jaaaaaaames Brown, a malencontreusement renversé mon verre sur le parquet du dance-floor… Je vais me diriger vers le bar pour me ravitailler et je vous rappelle."

Merci Cityzen. Soyez prudent, surtout, votre mission de ce soir a l’air particulièrement périlleuse… Nous ne voudrions pas que votre femme et vos enfants aient des motifs de s’inquiéter. Mais en attendant de retrouver notre vaillant reporter, une page de pub.

Mais nan, ho ! Zappez pas, c’était juste pour faire comme, hein… En fait, on n’est pas vraiment en direct, ça a eu lieu jeudi dernier cette histoire, n'est-ce pas, essayez de suivre un peu, quoi…

Bref, après quelques dizaines de minutes, la liaison avec notre envoyé spécial sur place, j’ai nommé Cityzen, a été rétablie.

Cityzen ? Cityzen vous me recevez ? Alors où en êtes-vous avec ce Beaujolais nouveau ?

"Oui Ferdie, ici Cityzen, en direct liiiiiiiive du baaaaar-tabac de la rue des Martyrs... heu nan c’est pas ça…. de là où qu’on boit le Beaujolpif (hips !)"

Cityzen, Cityzen, vous êtes sûr que ça va ?

"Oui, oui Ferdie, tout baigne heu surtout les dents du fond (hips) ! Heu, j’ai réussi à vider un verre rempli, à remplir mon verre vide et à vider le verre rempli … heu… où j’en suis là ? Ah oui, et on recommence… Heu… bah le Beaujol (hips !) il est pas mal, pas mal du tout !"

Cityzen, on vous entend mal, la liaison doit être brouillée… Dites-moi, quel goût a-t-il alors, cette année ?

"Oui, Ferdie, le goût… bah, j’sais pas, hips, en fait j’suis bourré… hips ! Mais je ne dirais qu'une chose : après avoir eu des bojo aux goûts de banane, de fraise, de groseilles... enfin un beaujolpif qui a le goût de (hips !) pinard !"

Mondieumondieumondieu… Cityzen, bon sang, kessta fichu ? Heu… M’dame Cityzen, chuis désolée, hein, je pensais pas que ça le mettrait dans cet état, sinon, jamais j’aurais accepté… Enlala, quand on vous dit que c’est dangereux, le métier de reporter, quoi…

Bon, Cityzen, cher confrère, ne trainez pas trop dans cet antre de débauche, je dirais même plus : sortez-vous vite de là, c’est trop dangereux !

"Oui Ferdie, ici Cityzen… T’inquiète ma biche, d’toutes façons faut qu’j’y aille là… Y a le WSOP 2006 sur RTL 9, faut qu’j’rentre !"

Le WSOP ? Mais koitessdon ? Une cuvée spéciale ? Allo, Cityzen ? Cityzen ? Je crois que nous avons été coupés…

Rassurez-vous amis lecteurs. Depuis jeudi soir, Cityzen m’a redonné signe de vie. Il est bien rentré chez lui, quoique péniblement, et a pu effectivement regarder RTL 9 et ce fameux WSOP (World Series Of Poker pour ceusses qui auraient pas succombé à ce nouvel engouement). Tout va bien, donc. Ami Cityzen, sois remercié pour ton sens de l’amitié et du sacrifice. Mais quand même, t’aurais pu m’en ramener, du Beaujolais….

Vous êtes comme moi ? Vous trouvez que cette histoire de Beaujolais, c’est simplement un bête effet de mode ? de marketing ? de la pure folie ? Attendez, vous n’avez pas encore tout vu. Figurez-vous qu’en France, on reste encore très petits joueurs par rapport aux Japonais. Vraiment des fadas ceux-là, jugez plutôt :

Les Japonais aiment tellement le Beaujolais qu'ils se baignent dedans - vendredi 17 novembre 2006
TOKYO (AFP) - Fous de Beaujolais nouveau, certains Japonais n'hésitent pas se baigner dans ce vin (…).
Un centre de remise en forme japonais, Hakone Kowakien Yunessun, situé près du Mont Fuji, (…) [célèbre] le cru 2006 en proposant des bains au Beaujolais nouveau dans l'un de ses "onsens" (thermes volcaniques).
Depuis jeudi, (…) et jusqu'au 26 novembre, un sommelier verse chaque jour une douzaine de bouteilles de vin rouge dans la source en plein air.
"Se baigner dans le vin est bon pour rajeunir le corps", assure Yunessun sur son site internet (…).
Le Japon est le plus gros importateur mondial de Beaujolais nouveau (…). Quelque 11 millions de bouteilles ont été commandées cette année (…).

Alors ? Question frappadingues, ils se posent là, non ? D’un autre côté, faut bien dire ce qui est, le Beaujolais c’est quand même pas terrible niveau goût. Alors plutôt que de le boire pour suivre la mode, pourquoi pas se baigner dedans ? Hé, Chéri ! Remplis la baignoire, steup’, on va tester !

Ben quoi, non ? Souvenez-vous : Je suis balaaaaaa-deuh ! Complètebent balaaaaaa-deuh ! Donc j’ai le droit de faire un caprice. Ben voilà. Si c’est bon pour les Japonais, ça doit être bon pour les ours, non ?

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16 novembre 2006

James Bond's BOF

Vous en avez certainement entendu parler, à moins de vivre dans une caverne hibernatoire (mais je vous signale que c’est encore un peu tôt pour hiberner, n’importe quel ours pourra vous le confirmer), dans quelques jours sortira le tout nouveau James Bond, le 21ème de la série : Casino Royale.

Outre le fait que ce 21ème opus bénéficie de la participation d’une nouvelle actrice française en tant que James Bond Girl (tiens, au fait, interro surprise : citez-moi les autres Françaises qui ont eu cet honneur, vous avez 15 minutes), il est également marqué - défiguré même, selon moi, mais je me calme pour mieux y revenir un peu plus loin - par l’arrivée d’un nouvel acteur dans le rôle titre. Après Pierce Brosnan, ladies and gentlemen, please welcome …. Daniel Craig !

Daniel Craig est… anglais ; pour jouer James Bond, c’est mieux. Il n’est pas très grand (1,80m c'est petit pour un James Bond : les plus petits, Roger Moore et Pierce Brosnan, font 1,85m), mais plutôt beau gosse (enfin, beau gosse... mouais, passons), baraqué, toussa. Si, si, jugez plutôt.

Mébon. Sans vouloir entrer dans une polémique stérile, caster Daniel Craig pour James Bond, selon moi, c’est comme demander à Passe-Partout de Fort Boyard d’incarner le général de Gaulle, quoi. Ben oui, Daniel Craig est… blond ! Or, depuis les origines, à une exception près, James Bond a toujours été brun : Sean Connery, George Lazenby, Timothy Dalton, Pierce Brosnan… Vous voyez du blondinet là-dedans, vous ?

Bon, c’est vrai, Roger Moore n’est pas vraiment réputé pour sa tignasse aile de corbeau, soit. Mais il n'est pas blond non plus, plutôt chatain. Et soyons francs : Roger Moore a le droit, lui. Il a gagné ce privilège de haute lutte, à coup d’Ivanhoé, Simon Templar et autres Brett Sinclair. Mais Daniel Craig, il a fait quoi lui dans la vie au cinéma ? Ex de Lara Croft (non, j’ai pas vu Tomb Raider !! Et de toutes façons, je n’avouerai jamais ! Et je ne dirai plus rien sans mon avocat, na !). Vraiment pas crédible !!

Quoi qu’il en soit, il faut être clair : il n’y a qu’un seul James Bond, à jamais et pour l’éternité : celui des Diamants sont éternels, justement. Le premier, le seul, l’unique. Quoi, il est un peu trop vieux pour le rôle ? Ben moi je trouve que plus il vieillit, plus il est sexy… Sean, si tu me lis… laisse-moi ton e-mail (pom pom pom pomheu… scusez, je m’égare, cette histoire de diams sûrement…). Eventuellement, si vraiment Sean ça vous va pas, je pourrais faire un effort et admettre Pierce Brosnan. Qui se bonifie aussi avec l’âge, et s'est transformé du minet brushingué à la Remington Steele en homme à la force tranquille et rassurante (ouais, ok, Pierce, donne ton mail aussi, va…).

Tout ça pour dire que Daniel Craig, alors là, non. Même pas en rêve. Même pas un dimanche soir pourrave sur TFOne. C’est juste au dessus de mes forces.

Mais quand même, la sortie d’un nouveau James Bond, ça se fête quoi. Alors, j’ai eu une idée, pour vous, amis lecteurs.

L’un des éléments marquants des films de James Bond, qui nous met dans l’ambiance en quelques claquements de doigts, c’est quand même bien le générique. Ces images en ombres chinoises sur fond uni, très… heu… comment dire… suggestives ? Le tout noyé d’une chanson bien sirupeuse avec trémolos de crooner ou de chanteuse à voix (Goooooooldfingeeeeeer !), c’est LE passage du film qu’on attend tous. Non ?

Ben voilà, je vous ai trouvé ça : c’est tout pareil, mais en différent. En plus rigolisant. C’est... comment dire.. non, zavez qu’à regarder. Oui, je sais bien, ça fait près de 3 minutes. Mais si vous tenez jusqu’à la fin, vous aurez une petite surprise, promis (un conseil : écartez quand même les âmes sensibles de l'écran, mais je vous ai rien dit, hein, n'est-ce pas).

Vous avez du mal avec l'anglais ? Là, c'est vraiment ballot. Non, parce qu’il faut pas croire, mais le texte de cette chanson, c’est super important pour bien saisir la beauté du truc. Allez, je vais pas être chien pour une fois : cliquez , vous pourrez mieux capter toute la poésie et le lyrisme de ce morceau d’anthologie.

Non, non, ne me remerciez pas, c’est un plaisir que de vous faire plaisir…

31 octobre 2006

Trick or treat !!

Aujourd’hui, c’est Halloween….

Incroyable ça… depuis près de 15 ans, cette fête made in ailleurs essaie de s’implanter chez nous. Sans trop de succès.

Grande déception chez nos amis commerçants, qui y avaient cru pourtant, au commencement

En France, la première fête d’Halloween remonte en 19….92 il me semble. Cinq ans plus tard, un opérateur téléphonique, surnommé depuis "opérateur historique", décida pour promouvoir ses nouveaux téléphones mobiles oranges d’implanter un champ de citrouilles (8.000 au total) sur les Champs Elysées (ou était-ce le Trocadéro ? me souviens plus…) : il s’agissait là de fêter Ola-ween… (hein ? mais non j’ai pas dit la marque !). Grrrr, ça commençait bien…

A cette époque, et pendant quelques années, impossible d’y couper. Toutes les vitrines sont relookées en orange et noir, avec des petites sorcières, des balais, des citrouilles découpées. Dans tous les supermarchés, déguisements, bougies, déco macabre envahissent les rayons. A la télé, on ne voit plus que ça. Une vraie folie !

Et pourtant…

Après quelques années d’engouement, les commerçants font la tronche : les articles spécial Halloween ne se vendent pas si bien que ça, en fin de compte…  et restent au fond des rayons. Mi-novembre, les rebus sont soldés, bradés, vendus à prix plus que cassés. On ne sait plus quoi faire pour s’en débarrasser !

Au-delà de l’aspect mercantile plus que contestable, une vague de contestation s’élève. A bas Halloween, nous ne voulons pas nous américaniser ! A bas Halloween, fête païenne ! Et que revive le 1er novembre, Fête de tous les Saints, et le moins connu 2 novembre, Jour des Morts (mais généralement célébré la veille, vu que bizarrement ce n’est pas un jour férié).

Bon, ne paniquez pas, je ne vais pas vous faire un cours sur Halloween, ses traditions et autres Jack O'Lantern ; ni sur ses origines celtiques, Samhain et tout le toutim. Si vraiment ça vous chatouille, allez donc voir ; et si vous voulez avoir des logos, des photos, des images et autres idées vous pouvez aussi consulter ce site très rigolo made in Canada. Ou encore, si vous voulez approfondir le côté économique de la chose, voici où j’ai trouvé quelques infos pas inintéressantes.

Mais nous, là, maintenant, on fait quoi ?

Près de 15 ans après son arrivée en France, Halloween n’a toujours pas rallié les suffrages. Bizarre, non ? Après tout, déguiser les enfants, et les faire parcourir la ville en sonnant aux portes pour demander des bonbons, quoi de plus naturel ? Petite question : avec toutes ces affaires de pédophilie ou d’enlèvements d’enfants, vous n’auriez pas un soupçon d’inquiétude, vous, à laisser vos enfants à aller chez des inconnus qui leur donneraient des bonbons ? Alors que tout le reste de l’année, vous vous efforcez de leur apprendre que non, on n’accepte pas des bonbons d’un étranger ? Moi, il y aurait bien un p’tit quelque chose qui me dérange, là…

Depuis 15 ans, rares sont les enfants qui ont sonné à ma porte. J’ai dû voir une gamine il y a 2 ans ; gamine qui avait au moins 13 ans, d’ailleurs… maquillée comme une voiture volée, habillée en Lolita, et qui voulait des bonbecs… comme quoi, à cet âge-là, ils se rappellent qu’ils sont des enfants quand ça les arrange. Ce soir, il y a eu 3 coups de sonnettes, trois fois la même gosse d’ailleurs. La prochaine fois qu’elle sonne, je lui ouvre la porte habillée en immonde sorcière édentée, les cheveux rouges, la bave aux lèvres, tenant par le cou un chat croûteux et enragé (pardon Rom, mais c’est pour la bonne cause)... Après tout, l’idée d’Halloween, c’est bien de faire peur, non ?

GNIARK, GNIARK, GNIARK !

Allez, je vous laisse, j'ai une citrouille à finir, moi...

HAPPY HALLOWEEN !!!!

5 octobre 2006

Le Ra(p) des Champs

La précédente note a déchaîné les foules, les passions, et pas vraiment calmé les esprits de certains… En tout cas, elle a vu exploser les commentaires : 25 à ce jour, nouveau record mondial de ce blog ! Bravo et merci les Oursons (nan, Steve, tous ne sont pas des Bisounours, quoi que tu en penses), pour cette participation sans précédent.

Aujourd’hui, je vous propose de faire un p’tit break, histoire de bien négocier le début de la fin de semaine… Plus qu’une trentaine d’heures et c’est le week-end ! Et pour bien s’y préparer, à ce week-end salvateur, si nous allions faire un tour à la campagne ?

Bon, ok, ce n’est plus vraiment une nouveauté, ce truc tourne en boucle dans la blogosphère depuis au moins 15 jours. L’auteur (ménaaaan, pas moi, lui !) a même fait une apparition au Grand Journal de Canal +. Mébon, même si j’aime pas trop les phénomènes buzzatoires, cybermodes et autres mouvements de foule de masse, je continue à trouver ça… heu… comment dire : frais ? bon enfant ? jubilatoire ? picard ? Ouais, un peu tout ça. Mais jugez par vous-même plutôt. 

 

 

Donc il vient pas de la téci, mais de Marly-Gomont. Dans l’Aisne, pour les Jean-Pierre Pernaut qui n’ont pas révisé leurs petits patelins (pas bien ça ! bouh). Et là, je suis très fière. Parce que dans mes origines géographiques familiales diverses et variées, il y a justement la Picardie : Oise et Aisne. Et c’est ma mémé qu’elle est contente qu’on parle de sa campagne à la tévé ! T’as vu Mémé, les p’tits jeunes qui font du rap, c’est pas tous des djeunz du 9-3 ! Y en aussi qui viennent de ta cambrousse ! Allez vas-y ma Mémé, régale-toi, c’est pas tous les jours fête.


Au fait, vous saviez que les habitants de l’Aisne étaient les descendants d’un peuple celte ? Si, si si ! Même qu’ils s’appelaient les Suessions. Suessions, Soissons… Mais je m’égare là. Faut dire que les p’tites routes de l’Aisne… ben c’est joli quoi. Idéal pour se balader, s’égarer, changer d’air…


Tiens, vu l’humeur baguenaudeuse du moment, si on en profitait pour faire un petit jeu ?

 

Alors : Kamini vient de l’Aisne, on l’a dit et répété. Savez-vous comment on appelle les habitants de ce département (et de grâce, pas de jeux de mots staïle "Aisneux" je vous prie…) ?


Message perso à Steve : tu n’as pas le droit de jouer, vu que je t’ai donné la réponse en direct avant même de poster cette note…

Message perso aux autres : interdiction de chercher sur Google. Il serait sans doute votre ami une fois de plus, mais ce serait quand même de la triche. Utilisez vos neurones (gros super indice, je suis trop gentille avec vous sur ce coup-là) plutôt !

 

J’attends vos propositions…

 

29 septembre 2006

Un blog se doit-il d'être sérieux ? Le débat est ouvert…

Hier, un visiteur (coucou Captain A !) a laissé un commentaire d’une grande pertinence, voire d’une grande perspicacité : C'est pas très sérieux ce blog tout de même...


Hé oui, Captain, on ne peut rien te cacher ! J’avoue donc, sans plus de détours : j’ai une nette tendance à écrire du n’importe nawak en ces lieux ; les plus fidèles parmi vous l’auront sans nul doute remarqué également. Mon credo : on a déjà suffisamment d’occasions de se faire chier dans la vie, autant profiter de la moindre opportunité de se dérouiller les zygomatiques. Même si elle est insignifiante, même si c’est capillotracté, même si c’est puéril, même si c’est débile.


C’est mon blog, quoi, j’y fais ce que je veux, nan mais des fois. Et ceux à qui ça ne plait pas ne sont pas obligés de rester, même s’ils me voient désolée que mes délires n’aient pas su les dérider quelques instants. On ne retient personne, même si on accueille tout le monde les bras ouverts… Viendez, viendez, entrez dans mon antre, disait l’araignée à la mouche (tiens au fait... si quelqu'un pouvait me dire d'où je tiens cette citation... j'ai comme qui dirait un trou de mémoire)... Gniark gniark gniark.


Ce petit commentaire anodin (mais avec Captain, l’anodinité - heu… l’anodinerie ? - existe-t-elle réellement ?) fut le point de départ d’une discussion privée très virulente. Question posée par l’Oursonne : mais pourquoi, o grand pourquoi, faudrait-il qu’un blog soit sérieux d’abord ? Au nom de quoi ? Y a-t-il une loi indiquant "Article x paragraphe y : Tout blog devra utiliser un français châtié, une grammaire irréprochable, une syntaxe sans faille" et surtout "Article x paragraphe y+n : Tout blog se devra, sous peine de représailles terribles, d’adopter intégralement un ton docte et ennuyeux et de traiter exclusivement de sujets sérieux" ?
Nan, j’crois pas, moi.


Et si on creusait un peu la question ? Allez ! Enquête !

Or donc, quand on explore un peu la blogosphère, histoire de délimiter le champ de notre étude et de tâter un peu le terrain, il apparaît rapidement que les approches bloggesques sont diverses, multiples et variées.


Journaux intimes (extimes plutôt, non ? parce que l'intimité sur le Net, là, je rigole doucement quand même), œuvres cathartiques (ben oui, de temps en temps on peut aussi utiliser des mots compliqués qui existent vraiment), œuvres littéraires (prose ou poèmes), photoblogs, blogs d’opinion (politiques ou autres), blogs de voyage pour garder le contact avec les siens, blogs d’ados (voire d’ados attardés) à base de kikoo lol et autres terminologies smsiennes difficilement compréhensibles pour toute personne ayant dépassé les 25 ans… En fait, on dirait bien qu'il y a autant de blogs que de bloggeurs...


Alors : un blog se doit-il d’être sérieux ? Ou bien s’agit-il d’un espace d’expression libre où chacun peut faire ce qu’il lui plaît (chacun fait, fait, faiiiit... - oups ! pardon ! J'peux décidément pas rester sérieuse trop longtemps, moi...) ? S’agit-il, au contraire, d’un média d’opinion, au même titre qu’un journal / magazine / tract ? Et dans ce cas, corollaire : un blog se doit-il d’être engagé ? ou encore citoyen ?


L'avis ursinien sur la question : un blog est avant tout un moyen ou un support d'expression (exactement comme un cahier, un appareil photo, une caméra, etc.) dont tout un chacun peut se servir de la manière qui lui plaît, dans les limites de la légalité, of course. A chaque bloggeur donc de décider des sujets qu’il souhaite aborder, de la méthode et du ton qu’il souhaite employer, sérieux ou non. Aux lecteurs ensuite de sanctionner en lisant, commentant, ou non…

Mébon, tout ceci n'engage que moi, n'est-ce pas.


Hein Captain ? T’en penses quoi ? Et vous, les autres ? Quel est votre avis sur la question ? N'hésitez pas à venir vous exprimer sur la question, le débat est déclaré officiellement ouvert…


26 septembre 2006

Et si on se remettait au sport… OK GO !

Idée éhonteusement piquée à jid (allez-y sans crainte, là-bas c’est drôlement bien), mais m’en fous, je les avais vus la première (y a au moins 15 jours, comme j’te l’dis, si tu m’crois pas hey, t’ar ta gueule à la récré) et au passage, merci Micro Hebdo, allez zou, un peu de pub pour un de mes magazines préférés.


No news from Oursonneland depuis un mois pile, comme le temps passe ! Pendant tout ce temps, je ne suis pas partie en vacances dans un pays gorgé de… (décidément, Nagui, faut qu’j’arrête), je n’ai pas recherché l’aventure, cheveux au vent, libre et battante… (heu… non plus), finbonbref, j’étais là, mais pas en mode "je blogge" quoi.

En fait, l’été a passé de manière très agréable, à boboïser allègrement à fond avec plusieurs de mes petits camarades : écumage des différents concerts dans les parcs parisiens, cinéma en plein air et autres manifestations à alibi pseudo-culturel de gauche, merci Bertrand ! Résultat : la musique Klezmer n'a maintenant plus de secret pour moi, et j'ai également découvert le concept de chanson d'amour politique...ou était-ce chanson politique d'amour ? Le gars n'a pas été très clair sur la question. Finbonbref (mais j’l’ai déjà dit, non ?).


Bizarrement, ou pas, d’ailleurs, après cet été bien rempli, la rentrée me parut bien morne… Fait pas beau, tout gris et il pleut… Mes camarades ont repris le boulot, moi la recherche d’emploi et les conditions optimales de retour à la vie normale. Mouais.


Je sais pas vous, mais du (contre) coup, septembre m’a vraiment crevée. Fatiguée, exténuée, limite poussive, qu’elle était l’Oursonne. A tel point qu’une pauvre petite balade de rien du tout (à peine une demi-douzaine de kilomètres avec moult arrêts) en l'agréable compagnie de mon Jarod préféré a dû se payer par un sciage de bûche monumental, affalée sur le canapé dudit Jarod – qui, il faut le souligner, était dans un état à peine plus fringant. Mondieumondieumondieu, que c’est triste de vieillir…


A peine la force de remuer les deux index et majeurs (donc : quatre doigts, si je ne m’abuse - et au passage, si quelqu'un de bien intentionné pouvait me confirmer l'orthographe du pluriel du mot "index", je lui en serais éternellement reconnaissante pour les 10 prochaines minutes au moins, merci) pour tapoter mon clavier et agiter le mulot. Mais heureusement, tout de même. Car, grâce au Net et à toutes ses ressources, on peut retrouver les siennes…


Il y a une quinzaine de jours donc, je tombe sur un article de Micro Hebdo qui me conseille vivement une vidéo. Cette vidéo, la voili la voilou :

Parenthèse, à l'intention de ceux qui connaissent pas le principe (naaaan ? il en reste encore ?!!) : essayez donc de cliquer sur la petite flèche là, en bas à gauche. Ouais, celle qui veut dire "Play". Voire même sur la grosse, là, pile au milieu. Bien joué. Fin de la parenthèse, attention, le cours normal de la narration reprend.

Et là, une seule réaction. Un OUAAAAA, total béat, synonyme de arf arf arf et jubilation intense.

Mais ce n'était pas tout. Tel le deuxième effet Kiss Cool, un grand vent d’optimisme, de bonne humeur et de pêche bien bananée (ménan, oh ! pas bonne année ! pffff) me submerge. D'habitude, j’aime pas bien courir sur un tapis : je m’ennuie trop. Rien à voir, rien à faire que de compter ses foulées. Et en plus ça fatigue. Beuark. Ben là, vache ! Rien que de voir ça, et j’ai une envie irrépressible de courir m’inscrire à la salle de sport la plus proche !

Vous inquiétez pas, hein. Quand la vidéo est finie, le vent retombe, l’envie se calme. Ben oui, ça reste fatiguant, le sport. Ouf. La vie normale reprend son cours. Coucouche panier papattes en rond sur le canapé, à faire la sieste. Mais en chantant, du coup. La bonne humeur reste, elle. Yeees.


Ah oui, j’oubliais. Vous voulez voir d’autres vidéos de ce groupe de oufdingues ? Allez , y en plein d’autres. Perso, la musique faite par des gens qui se prennent au sérieux, voire qui se la racontent, ça m’agace. Là, au moins, on sent l’éclate, l’fun, au coin du treadmill… J'adore ! Et sur leur site, y a même un jeu vidéo et plein de goodies rigolos ! Là, j'applaudis des deux mains, et j'adhère illico subito presto au fanclub.

Enfin, j'veux pas faire de prosélytisme, hein, non plus : vous faites comme vous voulez. Mais moi, j’y retourne…


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